Présenté comme le jeu next gen de l'open world avec des zombies, Dying Light était très attendu par les fans de Dead Island, du même studio, Techland. Fini les tropiques et les plages paradisiaques, on vous emmène cette fois-ci dans une ville fictive d’Amérique du sud infestée de zombies.
Des graphismes dignes de la nouvelle génération de consoles
Quoi de mieux pour une bonne immersion que de vous en jeter plein les mirettes ? Sans être une claque graphique, il est clair que Dyingh Light est une référence en matière d'open world en vue FPS. Les effets de lumières sont magnifiques. La photographie dans les tons jaunes est particulièrement bien exploitée. On prend plaisir à admirer le lever/ coucher du soleil grâce à un cycle jour/ nuit réussi. On note également de jolis effets de débris flottants à travers les rayons du soleil ou au coin d'une ruelle sombre.
Les effets de lumière sont splendides.
La profondeur de champ est plus que correcte.
La profondeur de champ est très respectable également, on peut observer les bâtiments d'assez loin en montant en haut d'une tour. Notez aussi que l'intérieur des nombreuses habitations visitables sont plutôt variés et agréable à fouiller. Quant aux personnages, ils sont plutôt bien modélisés, à défaut d'avoir des visages expressifs.
Seul gros défaut à mes yeux, le design de l'eau qui est vraiment dégelasse, pour ne pas dire honteux pour un jeu sorti en 2015.
Un mixte entre Dead Island et Mirror's Edge
Techland n'a pas hésité à reprendre exactement le même gameplay (avec quelques petits ajouts) que Dead Island sorti il y a quelques années. Autant vous le dire tout de suite, ceux qui n'ont pas aimé ce dernier ne prendront pas leur pied sur Dying Light. Quant aux autres, ils pourront être assez déçu d'avoir le sentiment qu'on nous resserve la même recette. C'est du déjà vu et revu ! Enfin presque, car je n'ai pas mentionné le free run, "grosse nouveauté" de ce Dead Island bis, baptisé "le Parkour". Le ton est ironique car Dying Light s'inspire directement de Mirror's Edge. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un FPS où vous passez votre temps en mode free run, à sauter de toits en toits et à escalader des bâtiments. Ce gameplay a été repris dans Dying Light pour vous permettre de vous déplacer plus rapidement à travers la ville et avoir un vrai sentiment de liberté. L'intention sur le papier était bonne mais manette en main, on se rend compte que c'est déjà beaucoup moins efficace, fluide et jouissif que dans Mirror's Edge.
Un mixte entre FPS/ RPG ?
Empruntant par ci par là des mécaniques de RPG, Dying Light vous propose un arbre de compétences divisé en 3 spécialité (combat/ furtivité/ survie). Au fur et à mesure que vous avancerez dans l'aventure, vous augmenterez une jauge de niveaux qui aura pour effet de déverrouiller des points vous permettant d'acquérir de nouvelles compétences (courir plus vite, sauter plus haut...). L'arbre de talents est plutôt complet et assez long à déverrouiller intégralement. L'idée est de vous donner l'impression de devenir de plus en plus puissant dans cette jungle de zombies. Encore une fois l'idée est bonne mais n'est pas nouvelle (Dead Island, Far Cry...). A noter une excellente idée, la possibilité de déverrouiller un skill vous permettant d'utiliser la chair des zombies pour vous dissimuler ente eux (attention ça ne dure pas longtemps).
Pour parvenir à survivre dans ce milieu hostile, il vous faudra créer et construire vos propres armes de corps à corps. Le craft était bien présent également dans Dead Island et il a été réutilisé pour Dying Light. Malheureusement, on ne prend pas vraiment plaisir à crafter ses armes (après de longues heures de fouilles dans la ville pour trouver des outils et des plans). En effet, trop simple et peu fun (à mon goût), on laisse vite tomber l'affaire pour opter pour de bonnes armes tranchantes (machettes, poignards, marteaux...). L'accent a été clairement mis sur les armes de corps à corps. Après 15h de jeu (pour terminer l'aventure en mode normal), je n'ai trouvé que 3 armes à feu (pistolet, mitraillette et fusil à pompe double coups). C'est vraiment dommage que les développeurs n'aient pas pensé à intégrer plus d'armes (lance-flammes, snipers...). De toute façon, on fuit la plupart du temps les zombies pour aller directement à son objectif. A savoir qu'à chaque mort, vous perdez des points de survie. Ces pénalités vous forcent donc à être vigilent et moins bourrin (en théorie).
On sort ce soir ?
On a déjà parlé du cycle jour/ nuit plutôt bien réussi techniquement mais ce n'est pas tout. Ce n'est pas seulement là pour mieux vous plonger dans l'histoire. Derrière ça, il y a un bien un enjeu de gameplay à noter. Le jour les zombies sont lents et assez faciles à éviter. En revanche la nuit, c'est une autre histoire. Déjà on notera la présence de nouveaux zombies qui n'apparaissent que la nuit (les rapaces). Votre seule chance de vous en tirer vivant est soit de vous cacher, soit de vous enfuir. Évitez cette dernière option. Les rapaces sont très rapides et mortelles. Il est impossible de s'en débarrasser, à moins de rejoindre une planque et d'attendre le lever du soleil où ils auront disparus.
Du côté des ennemis, on retrouvera un panel de zombies assez classique (le zombie de base, le zombie bombe, le zombie furtif...) mais aussi des ennemis humains dont l'IA est vraiment à chier. Encore on peut comprendre qu'il manque une case pour les zombies mais pour les humains, certaines situations sont vraiment pathétiques. Un exemple qui arrive souvent, vous sautez sur un petit groupe de survivants avec votre machette en mode "je vais tous vous buter bande d'encu...". Les ennemis restent plantés sur place à attendre de se faire massacrer ou préfèrent se battre avec un zombie sorti de nulle part plutôt que de se battre avec vous (menace quand même bien plus importante). Autrement dit, l’immersion est souvent cassée par ces soucis techniques d'IA vraiment énervant.
CONCLUSION : 12/20
Dying Light est beau, fun et prenant. Malheureusement, sa liste de défauts est beaucoup trop importante pour essayer de l'oublier et passer l'éponge. Le scénario est bidon, les personnages sont peu attachants, les missions principales et annexes sont fades et peu inspirées, la synchro labiale est à chier, la bande son est quelconque, la fin est bâclée... La liste des défauts de Dying Light est longue mais paradoxalement, on ressort de cette expérience avec une bonne impression malgré tous ses défauts. On a encore le sentiment que le développement du jeu a été expédié pour sortir le titre le plus vite possible. Il ne manque pas grand chose pour en faire un très bon jeu, c'est dommage.
L'expérience est donc à conseiller à tous les fans de Dead Island qui n'ont pas peur de revoir la même chose en un peu mieux. Pour les autres, on vous recommandera le titre à petit prix car la copie sent vraiment trop le déjà vu pour mériter le plein pot.
PS : le mode multijoueurs n'a pas été testé. Il s'agit d'un mode chasseur (humains/ zombies) similaire à celui de Left for dead.
La carte est très grande (divisée 2 villes disponibles)
Un mixte entre FPS/ RPG ?
Empruntant par ci par là des mécaniques de RPG, Dying Light vous propose un arbre de compétences divisé en 3 spécialité (combat/ furtivité/ survie). Au fur et à mesure que vous avancerez dans l'aventure, vous augmenterez une jauge de niveaux qui aura pour effet de déverrouiller des points vous permettant d'acquérir de nouvelles compétences (courir plus vite, sauter plus haut...). L'arbre de talents est plutôt complet et assez long à déverrouiller intégralement. L'idée est de vous donner l'impression de devenir de plus en plus puissant dans cette jungle de zombies. Encore une fois l'idée est bonne mais n'est pas nouvelle (Dead Island, Far Cry...). A noter une excellente idée, la possibilité de déverrouiller un skill vous permettant d'utiliser la chair des zombies pour vous dissimuler ente eux (attention ça ne dure pas longtemps).
De nombreux pièges sont parsemés à travers la ville
et peuvent vous aider dans bien des situations.
Pour parvenir à survivre dans ce milieu hostile, il vous faudra créer et construire vos propres armes de corps à corps. Le craft était bien présent également dans Dead Island et il a été réutilisé pour Dying Light. Malheureusement, on ne prend pas vraiment plaisir à crafter ses armes (après de longues heures de fouilles dans la ville pour trouver des outils et des plans). En effet, trop simple et peu fun (à mon goût), on laisse vite tomber l'affaire pour opter pour de bonnes armes tranchantes (machettes, poignards, marteaux...). L'accent a été clairement mis sur les armes de corps à corps. Après 15h de jeu (pour terminer l'aventure en mode normal), je n'ai trouvé que 3 armes à feu (pistolet, mitraillette et fusil à pompe double coups). C'est vraiment dommage que les développeurs n'aient pas pensé à intégrer plus d'armes (lance-flammes, snipers...). De toute façon, on fuit la plupart du temps les zombies pour aller directement à son objectif. A savoir qu'à chaque mort, vous perdez des points de survie. Ces pénalités vous forcent donc à être vigilent et moins bourrin (en théorie).
Les armes de base sont rapidement détruites.
On sort ce soir ?
On a déjà parlé du cycle jour/ nuit plutôt bien réussi techniquement mais ce n'est pas tout. Ce n'est pas seulement là pour mieux vous plonger dans l'histoire. Derrière ça, il y a un bien un enjeu de gameplay à noter. Le jour les zombies sont lents et assez faciles à éviter. En revanche la nuit, c'est une autre histoire. Déjà on notera la présence de nouveaux zombies qui n'apparaissent que la nuit (les rapaces). Votre seule chance de vous en tirer vivant est soit de vous cacher, soit de vous enfuir. Évitez cette dernière option. Les rapaces sont très rapides et mortelles. Il est impossible de s'en débarrasser, à moins de rejoindre une planque et d'attendre le lever du soleil où ils auront disparus.
Les rapaces sont très redoutables pendant vos virées nocturnes.
Du côté des ennemis, on retrouvera un panel de zombies assez classique (le zombie de base, le zombie bombe, le zombie furtif...) mais aussi des ennemis humains dont l'IA est vraiment à chier. Encore on peut comprendre qu'il manque une case pour les zombies mais pour les humains, certaines situations sont vraiment pathétiques. Un exemple qui arrive souvent, vous sautez sur un petit groupe de survivants avec votre machette en mode "je vais tous vous buter bande d'encu...". Les ennemis restent plantés sur place à attendre de se faire massacrer ou préfèrent se battre avec un zombie sorti de nulle part plutôt que de se battre avec vous (menace quand même bien plus importante). Autrement dit, l’immersion est souvent cassée par ces soucis techniques d'IA vraiment énervant.
CONCLUSION : 12/20
Dying Light est beau, fun et prenant. Malheureusement, sa liste de défauts est beaucoup trop importante pour essayer de l'oublier et passer l'éponge. Le scénario est bidon, les personnages sont peu attachants, les missions principales et annexes sont fades et peu inspirées, la synchro labiale est à chier, la bande son est quelconque, la fin est bâclée... La liste des défauts de Dying Light est longue mais paradoxalement, on ressort de cette expérience avec une bonne impression malgré tous ses défauts. On a encore le sentiment que le développement du jeu a été expédié pour sortir le titre le plus vite possible. Il ne manque pas grand chose pour en faire un très bon jeu, c'est dommage.
L'expérience est donc à conseiller à tous les fans de Dead Island qui n'ont pas peur de revoir la même chose en un peu mieux. Pour les autres, on vous recommandera le titre à petit prix car la copie sent vraiment trop le déjà vu pour mériter le plein pot.
PS : le mode multijoueurs n'a pas été testé. Il s'agit d'un mode chasseur (humains/ zombies) similaire à celui de Left for dead.
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