vendredi 29 novembre 2013

[TEST PC] - Hitman Absolution




Quel plaisir de retrouver le fameux agent 47, pas loin de 6 ans après Blood Money, qui, il faut le dire, nous avait bien laissé sur le cul avec cette fin à couper le souffle.  IO Interactive nous propose une nouvelle aventure en compagnie de notre agent à code barre, faisant suite à l’opus précédent. Pour éviter tout spoiler, précisons que vous serez chargez de démanteler les conflits intérieurs de l’agence pour laquelle vous effectuez vos assassinats. Un scénario classique, certes, mais bien ficelé.

Incontestablement, la première chose qui saute aux yeux, une fois l’aventure commencée, c’est l’évolution graphique. Il faut quand même rappeler que le dernier épisode était sorti quasiment au début des nouvelles consoles 360/PS3. Ici, Absolution clôture la génération. Sur console le résultat est très satisfaisant mais on est encore loin des prouesses techniques du PC. Quelle claque ! En effet, le moteur glacier 2.0 vous affiche des textures ultra détaillées et fines, des jeux de lumières à tomber par terre et tout cela, sans parler de la gestion dynamique de la foule tout simplement impressionnante. Chapeau bas ! Mais voilà, la forme, quand bien même celle-ci ne serait être mise au second plan, ne suffit pas à faire un bon jeu. Encore faut-il que celle-ci serve une bonne cause !



Hitman Absolution fait-il mieux que son prédécesseur ? Est-il LA référence en matière d’infiltration ?

L’aventure solo vous emmènera dans une traversée sans pitié des USA, de Chicago au petit village paumé du Texas. Ne comptez pas sur cette escapade américaine pour vous reposer, on ne s’ennuie pas une seconde ! Les missions s‘enchainent très bien, un soin tout particulier a été apporté à la mise en scène, parfois digne d’un bon Tarantino. Comptez 8 à 10h de jeu pour boucler l’aventure selon votre mode de difficulté, de facile à puriste (pour les plus teigneux).



Côté Gameplay, on retrouve les bases de la série, de l’exécution standard à la corde à piano à l’électrocution. Toujours aussi jouissif. On notera la disparition des seringues pour tranquilliser/tuer vos ennemis, dommage. Côté armes, vous serez servi. Un vaste panel vous attend, sachant que vous débloquerez certaines armes en avançant dans le jeu ainsi que des tenues. Malheureusement, côté nouveautés, il n’y a pas grand-chose à mentionner, si ce n’est le système d’exécution automatique copié sur celui de Splinter Cell Conviction. Sympathique mais pas forcément nécessaire. Heureusement que ce mode est désactivable, tout comme la vision d’ennemis, également calquée sur la concurrence (Assassin’s Creed).




Point important, l’IA. Elle a toujours plus ou moins été contestée dans la série. Cet épisode change-t-il la donne ? Sans langue de bois, pas vraiment. On peut tomber sur tout et n’importe quoi, allant de l’ennemi stupide qui ne remarque pas que vous exécutez son pote derrière lui, au flic qui vous repère à 50 mètres, alors que vous n’avez rien fait. Des fois c’est très, très frustrant. Un gros point à améliorer pour le futur épisode.


CONCLUSION : 16/20

Hitman Absolution relève le défi de faire encore mieux que son prédécesseur. Avec une histoire mature, des personnages charismatiques et un gameplay toujours aussi jouissif, ce dernier épisode fait partie des incontournables de l’infiltration, à ranger à côté des Splinter Cell, même si on aurait aimé plus de nouveautés et une IA améliorée. Vivement le prochain épisode ! 

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