Quel plaisir de retrouver le fameux agent 47, pas loin de 6
ans après Blood Money, qui, il faut le dire, nous avait bien laissé sur le cul
avec cette fin à couper le souffle. IO
Interactive nous propose une nouvelle aventure en compagnie de notre agent à
code barre, faisant suite à l’opus précédent. Pour éviter tout spoiler,
précisons que vous serez chargez de démanteler les conflits intérieurs de l’agence
pour laquelle vous effectuez vos assassinats. Un scénario classique, certes,
mais bien ficelé.
Incontestablement, la première chose qui saute aux yeux, une
fois l’aventure commencée, c’est l’évolution graphique. Il faut quand même
rappeler que le dernier épisode était sorti quasiment au début des nouvelles
consoles 360/PS3. Ici, Absolution clôture la génération. Sur console le
résultat est très satisfaisant mais on est encore loin des prouesses techniques
du PC. Quelle claque ! En effet, le moteur glacier 2.0 vous affiche des
textures ultra détaillées et fines, des jeux de lumières à tomber par terre et
tout cela, sans parler de la gestion dynamique de la foule tout simplement impressionnante.
Chapeau bas ! Mais voilà, la forme, quand bien même celle-ci ne serait
être mise au second plan, ne suffit pas à faire un bon jeu. Encore faut-il que
celle-ci serve une bonne cause !
Hitman Absolution fait-il mieux que son prédécesseur ? Est-il
LA référence en matière d’infiltration ?
L’aventure solo vous emmènera dans une traversée sans pitié
des USA, de Chicago au petit village paumé du Texas. Ne comptez pas sur cette escapade
américaine pour vous reposer, on ne s’ennuie pas une seconde ! Les
missions s‘enchainent très bien, un soin tout particulier a été apporté à la
mise en scène, parfois digne d’un bon Tarantino. Comptez 8 à 10h de jeu pour
boucler l’aventure selon votre mode de difficulté, de facile à puriste (pour
les plus teigneux).
Côté Gameplay, on retrouve les bases de la série, de l’exécution
standard à la corde à piano à l’électrocution. Toujours aussi jouissif. On
notera la disparition des seringues pour tranquilliser/tuer vos ennemis,
dommage. Côté armes, vous serez servi. Un vaste panel vous attend, sachant que vous
débloquerez certaines armes en avançant dans le jeu ainsi que des tenues. Malheureusement,
côté nouveautés, il n’y a pas grand-chose à mentionner, si ce n’est le système
d’exécution automatique copié sur celui de Splinter Cell Conviction. Sympathique
mais pas forcément nécessaire. Heureusement que ce mode est désactivable, tout
comme la vision d’ennemis, également calquée sur la concurrence (Assassin’s
Creed).
CONCLUSION : 16/20
Hitman Absolution relève le défi de faire encore mieux que
son prédécesseur. Avec une histoire mature, des personnages charismatiques et
un gameplay toujours aussi jouissif, ce dernier épisode fait partie des incontournables
de l’infiltration, à ranger à côté des Splinter Cell, même si on aurait aimé
plus de nouveautés et une IA améliorée. Vivement le prochain épisode !
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