mardi 17 décembre 2013

[RETRO-GAMING] - James Bond 007 Nightfire





Les derniers James Bond sortis sur 360 et PS3 n'ont pas marqué les esprits, faute de moyens ou d'idées. A quand remonte le dernier grand cru de la célèbre franchise créée par Ian Flemming ? Retour vers le passé ! Pour répondre à cette question, vous pouvez retourner chercher votre gamecube, votre Xbox ou votre PS2 au fin fond du grenier. Pour ce premier article consacré au   [RETRO-GAMING], la rédaction a le plaisir de vous parler d'un jeu qui aura marqué à jamais les fans de james bond, par son côté épique, ces parties multijoueur endiablées ou encore pour le plaisir de revoir Pierce Brosnan sur nos écrans. Sorti il y a près de 11 ans jour pour jour, James Bond 007 Nightfire de chez Electronic Arts restera à jamais gravé dans nos esprit. Retour sur un des meilleurs (si ce n'est LE) James Bond sorti sur console de salon.

James Bond Nightfire : le meilleur James Bond sorti sur console ? 



L'une des premières missions du jeu intitulée " un accueil glacial ". 


La première Xbox était sorti à Noël 2001 avec un line-up de départ peu folichon, surtout quand on le compare à celui de la 360 ou de la One (mis à part Halo). Il faudra patienter près d'un an pour voir sortir James Bond 007 Nightfire, un FPS multisupport développé sur Gamecuble, Xbox et PS2 (une version PC verra le jour plus tard mais sera différente des versions consoles). A l'époque, je me souviens qu'après avoir lancé le jeu pour la première fois, nous étions sublimé par les graphismes du titre et le début du jeu, au volant de la célèbre Vanquish de chez Aston Martin, tout simplement épique ! Pas une minute nous ne décollions nos yeux rivés sur la TV. Le charisme sans égal de Pierce Brosnan, dont le rendu graphique était déjà très impressionnant, vous en jetait plein les yeux. 
Il faudra attendre la deuxième mission "un accueil glacial" pour prendre réellement le contrôle de notre espion préféré, et ceci, juste après une course poursuite infernale au travers des avenues parisiennes. Et tout cela, sans omettre, bien tendu, comme le veut la tradition, un générique aussi stylé qu'au cinéma. Il faut le dire, dès le départ, James Bond Nightfire donnait le ton d'une aventure épique. Cette mise en scène magistrale ne se verra malheureusement plus sur les futurs titres de la franchise. 



                              Les missions sont très variées (voir originales).

Quid du gameplay ? En plus de vous proposer une maniabilité à la fois souple et précise, les développeurs ont eu la bonne idée de faire honneurs à la marque de fabrique d'un bon James Bond : les gadgets. Ainsi, on retrouvera avec plaisir une panoplie d'accessoires de l'appareil photo caché dans un briquet à la montre laser, en passant par les lunettes infrarouges (clin d’œil au film "Le monde ne suffit pas" avec Pierce Brosnan). Ces gadgets se révéleront tantôt utile mais souvent juste présent pour le bonheur des fans. Le titre vous proposera par ailleurs une panoplie d'armes en tout genre, dont certaines issues des films, tel le célèbre pistolet d'or ou encore le chapeau scie de Oddjob (le fameux tueur de "Goldfinger"). Encore du fan service, merci Electronic Arts (car aujourd’hui, on a beau chercher, il n'y en a plus). 



                                 Des scènes d'action mémorables. 


Quid du scénario ? Le jeu vous emmènera aux quatre coins du monde, des piques de montagnes des Alpes en passant par l'espace ou la jungle. L'aventure est réellement dépaysante, diversifiée et complète (plus de 10 heures de jeu). Ajoutez à cela un scénario certes classique mais fourni en rebondissements et en moments épiques. Vous obtenez ainsi une excellente recette ! 


Nightfire vous emmènera aux quatre coins du monde. 


Après avoir parlé du solo, intéressons nous au deuxième pan important du titre, son multijoueur. A l'époque le XBLA (Xbox live) n'existait pas encore, tout comme le PS online. Les développeurs avaient pour l’occasion intégré un multijoueur jouable à la fois en solo (grâce à l'insertion de bots) mais aussi à deux ou à quatre joueurs (ça me fait baver rien que d'y penser). Quand on pense qu'aujourd'hui moins de 10% des jeux intègrent un mode écran splitté, ça fait mal au cœur. Une fois vos manettes connectées, vous pouviez à votre gré paramétrer votre partie avec un large choix d'options (de la personnalisation des bots en passant par le choix des armes ou encore les options de jeu). Tout cela permettait de modifier à chaque fois les paramètres et de vous offrir une excellente rejouabilité, sans jamais vous lasser ! Sans comptez que vous aviez à disposition un large choix dans des maps très variées mais malheureusement non issues des films (un dlc aurait largement été justifié). Bref, vous aviez largement de quoi vous éclater, seul ou entre potes. 



                        Des parties multijoueurs épiques ! (<3 map du téléphérique)



CONCLUSION : hommage à un jeu Mythique 

James Bond 007 Nightfire est sans aucun doute un des meilleurs opus sorti en jeu vidéo. Son côté épique, sociale et fun à fait de lui un classique incontournable. Il incarne à lui seul un mélange de tout ce qu'un bon FPS devrait bénéficier. Dommage que les épisodes qui ont suivi Nightfire étaient clairement en deçà, voir très décevant, que ce soit sur la sixième ou la septième génération de consoles. C'est peut être d'ailleurs un des griefs à faire à nos PS3 et 360, l'absence de jeux épiques, jouables à plusieurs et non entachés de DLC. 

lundi 16 décembre 2013

[TEST PC] - Outlast




Frais d'agence offerts. 


Aujourd'hui les "vrais jeux d'horreur" se font rare dans nos belles étales de marchands de jeux vidéo. Le constat est sans appel. Il y a de moins en moins de survival horror ou ceux qui tentent de l'être sont bien souvent des jeux d'action agrémenté d'un soupçon d'horreur. Prenons le cas de la série Resident Evil. Alors que les premiers épisodes étaient davantage tourné sur l'aspect survival, les derniers épisodes sont bourré d'action. Quant à l'autre célèbre série d’horreur, je veux parler des Silent Hill, le constat est le même. Les développeurs ont changé de parti pris. La faute à qui ? Tout simplement à cette tendance des jeux video à ratisser un public de plus en plus large, quitte à sacrifier des recettes qui fonctionnaient. Tout ça n'est bien entendu qu'une politique de marketing. A l'heure où l'on cherche de plus en plus la facilité et l'accessibilité (même constat pour les jeux d’infiltration), les jeux video deviennent de plus en plus grand public. Entendez par là qu'on se moque des hard core gamers.  Du coup, le côté survit où vous ne disposez que de faibles ressources tant de plus en plus à disparaître. Le résultat est que les jeux d'horreur deviennent de moins en moins oppressant. Tous les jeux d’horreur ? Non. Une minorité refuse de se conformer aux mœurs actuels. Mais ne vous trompez pas, ce sont des perles rares, uniquement susceptibles d’intéresser qu'une petite minorité d'adeptes du genre, prêt à ne pas en découdre. Il y a peu de temps nous tenions en main l'un des meilleurs jeux de la Xbox 360, Alan Wake. Cependant, bien qu'orienté survival, le jeu ne nous faisait pas vraiment très peur. Même constat sur PS3 avec le célèbre The Last of Us. Toutefois, il ne faut jamais perdre espoir. Un petit jeu indépendant, sorti il y a peu sur PC, nous a flanqué une belle trouille.


Une maison de retraite abandonnée ? Non. Un hôpital psychiatrique rempli de fous !

Vous attendiez depuis longtemps le jeu qui vous empêchera de fermer les yeux de la nuit et qui vous fera sursauter au moindre bruit ? Outlast est fait pour vous.

Commençons par la question la plus importante pour un jeu d'horreur, Outlast fait-il flipper grave ? Avez-vous la chair de poule ? La peur de vous retourner en jouant ? La réponse, pour notre plus grand bonheur est OUI ! Dés les premières minutes, et ce, notamment grâce à une bande son discrète mais de qualité, vous vous plongez dans une ambiance malsaine, pesante et oppressante. Plus le jeu avance, plus la tension monte, et ce, jusqu'à une fin, n'aillons pas peur des mots, tout simplement magistrale ! On a rarement vu une fin de jeu vidéo aussi surprenante et à la fois impressionnante ! Toutefois, point de spoiler. La rédaction de JVH vous recommande de goûter par vous même à ce plaisir délectable, malsain, et qui vous fera vivre une expérience horrifique sans aucun doute rarement atteinte dans un jeux vidéo du genre. En revanche, on vous déconseille fortement d'y jouer avant d'aller vous couchez, et ce, même pour les moins sensibles... Outlast est un jeu qui ne s'avale pas d'une traite. Vous jouerez par tranche de 15 à 30 minutes, tellement le titre est oppressant. Pour les cardiaques, mieux vaut s'abstenir...


Tarantino a dû passer par là...


Quid du reste me direz vous ? Et bien on ferme les yeux sur ce qu'on pourrait appeler des petits défauts pour un jeu indépendant sans gros budget. La mise en scène et le scénario sont tellement accrochant que vous vous moquerez des petites faiblesses graphiques ou de script qui pointent discrètement le bout de leur nez. Finalement, la seule tâche d'Outlast réside dans un gameplay assez répétitif (on avance, on se cache, on court) mais c'est volontaire puisque c'est finalement la meilleure manière de vous sentir petit face à votre environnement hostile. En effet, l'absence totale d'arme vous plonge dans un vrai survival.


                                                    On joue à cache à cache ?


CONCLUSION : 19/20

Grâce à Outlast, le notion de survival reprend tout son sens. Un jeu d'horreur est censé faire peur, cela peut paraître simple, pourtant le titre n'a pas à rougir face à la concurrence gros budget, qui ne l'atteint même pas à la cheville en terme d'immersion. Les développeurs d'Outlast nous rendent une copie parfaitement maîtrisée, du début à la fin de l'aventure. Outlast est une expérience horrifique à ne manquer sous aucun prétexte pour les amateurs du genre. Excellent début pour l'équipe du studio Red Barrels. On attend avec impatience une éventuelle suite...

dimanche 15 décembre 2013

[TEST PC] - Don't Starve (Indépendant)


Amateurs de Tim Burton, où nostalgiques des vrais survival sans horreur, ce jeu indépendant est rempli de surprises. Une preuve supplémentaire que les graphismes et les gros budget ne font pas un bon jeu?


Graphismes

Amateurs de l'ultra réalisme, passez votre chemin! Les graphismes de ce jeu sont tout le contraire d'une simulation de survie. Vous incarnerez, au début du jeu, Wilson, un chercheur fou qui a pactisé avec un démon. Très typé, l'atmosphère est étonnamment immersive et très addictive. On peut au moins saluer la volonté de se démarquer et de créer un style graphique bien différent de ce que l'on connaît. 

Les graphismes de Don't Starve : On adore ou on déteste !
L'interface, pour le moment uniquement en Anglais, est un peu confuse. Il faudra une petite heure de jeu pour la maîtriser. Mais voilà, maîtriser l'interface ne fera pas tout dans ce jeu...

Gameplay

La maniabilité peut dérouter. Il faut cliquer sur chaque interaction que l'on souhaite, jusqu'aux plus inatendues. Le but du jeu est de survivre le plus longtemps possible dans un univers qui vous est hostile. Absolument tout dans ce monde se retournera tôt ou tard contre vous, la nourriture y compris! Voilà peut-être un premier point faible de ce jeu : L'immense frustration de voire mourir son personnage, après des jours (in game) de lutte acharnée pour survivre, après avoir commencé à établir votre campement, par l'attaque de grands cochons contre lesquels vous n'avez aucune chance. En effet, il vous faudra être prudents, car la moindre mort vous fera recommencer votre partie. 

On peut également reprocher la répétitivité du jeu qui, malgré son attrait évident, pèche tantôt par sa complexité, tantôt par ses tâches simplistes. Il vous faudra par exemple organiser vos journées pour trouver un nombre précis de ressources. Votre journée sera donc rythmée de minages, de bûcheronnage ou d'attaques d'ennemis. Cette pèche aux ressources peut vite s'avérer lassante pour le joueur. 

On pardonne toutefois cette répétitivité par la variété de tâches et d'interactions. Mais autant vous prévenir, vous allez mourir un certain nombre de fois avant de comprendre quoi faire, et quoi s'abstenir de faire. Vous allez devoir mourir pour survivre. Parfois, vous devrez même laisser votre personnage devenir fou pour récupérer un certain type de ressources. Ce jeu joue avec les nerfs du joueur, et pour une fois aussi avec sa réflexion. Mais patience, le salut viendra lorsque vous survivrez assez longtemps pour bâtir votre territoire, l'étendre ou le conserver!

Le jeu est très dur à débuter et joue avec la ténacité du joueur. Mais une fois bien en main, vous pourrez bâtir presqu'un empire! 
On peut enfin noter une bande son un peu terne qui aurait mérité plus d'entrain, surtout lors des récoltes répétitives. On terminera sur le caractère aléatoire des cartes lors des parties. D'une partie à l'autre, la carte change. Cela peut paraître une bonne idée, mais parfois, la carte est particulièrement cruelle, privant le joueur d'une ressource dont il a cruellement besoin et l'obligeant à cavaler pour enfin trouver la ressource dont il a besoin. Cela donne un certain réalisme, mais c'est surtout très rageant!

CONCLUSION : 14/20

Difficile de donner une note cohérente à ce jeu indépendant qui ne correspond pas aux canons actuels. Au vu du prix réduit et de sa durée de vie infinie, le jeu présente de nombreux attraits. On regrettera cependant la répétitivité des tâches quotidiennes et la prise en main assez complexe du jeu. Malgré tout, ce jeu indépendant vous donnera beaucoup de plaisir et d'heures de jeu pour peu que vous lui consacriez un peu de temps.

vendredi 13 décembre 2013

[TEST PC] - Assetto Corsa (Steam Early Access)


Lassés des Forza 4.2 et des Gran Turismo 5.2? Fans de simulation automobile, perfectionnistes, mais agacés qu'aucuns jeux de simulation pure et dure ne soit graphiquement aussi beau qu'un jeu arcade? Vous voulez de la pure simulation où vous pouvez absolument tout paramétrer ou tout simplement vous aimez l'automobile et trouvez la politique désastreuse des éditeurs nulle? Assetto Corsa est susceptible de s'adresser à vous!

Comme indiqué dans le titre, le jeu est disponible sur Steam mais encore en Early Access. Pour les rares d'entre vous ne pratiquant pas Steam à tout bout de champ, il s'agit d'une version bêta, encore en cours de développement. J'entend déjà les sangs chauds se dresser mais rassurez vous, le jeu est parfaitement jouable et devrait sortir d'ici très peu de temps (l'avantage est de profiter du prix early access de 34.90 € au lieu des 45 € attendus lorsque le jeu sortira). Il ne s'agira donc que d'un aperçu, et la note ne sera basée que sur les éléments certains à venir ou déjà existants. Les quelques hypothèses qui seront faites sont des suppositions plausibles.

Graphismes

Première claque. La voilà la next-gen. Lorsque les réglages sont poussés au maximum, tous les jeux du marché, y compris le tout récent Forza 5 (épisode next-gen de la saga), peuvent aller gentillement se rhabiller. La modélisation des voitures est parfaite, intérieur comme extérieur. Même chose pour les circuits et même les stands. Les effets de lumière sont parfaitement justes, ni trop tape à l'oeir-cache misère (à la Forza), ni terne et sans saveur (à la Gran Turismo). 

Non non, cette image n'est pas photoshopée, c'est véritablement une voiture in-game ! 

Même la modélisation intérieure est parfaite, jusque dans les moindres petits détails (inscriptions détaillées, clé sur le compteur etc...) ! La voilà la Next-Gen!
Mais voilà, pour le tout jeune studio italien Kunos Simulazioni, la perfection graphique du jeu ne suffisait pas. On retrouve ainsi de nombreuses options, dont certaines pour le moins étonnant, à l'image de la prise en charge native de 2 ou 3 écrans ainsi que la prise en charge native de l'Oculus Rift (casque de réalité augmentée très attendu) qui, selon les premiers tests, s’avérerait particulièrement impressionnante.

Interface

Efficace, l'interface est de toute façon pour le moment le dernier des soucis des développeurs. Elle évoluera comme elle a déjà beaucoup évolué. Si le principe restera sans doute le même, les menus sont amenés à changer. On peut d'ors et déjà regretter que les menus soient si confus. Il est vrai que le nombre d'option de personnalisation tant graphiques que contrôles et autres ne facilite pas la maniabilité. Le tout reste toutefois assez esthétique, et les fonctionnalités principales ne nécessitent pas de chercher.

L'interface est plutôt esthétique mais un peu confuse. Ils nécessiteront un temps d'adaptation. Espérons que la version finale l'améliore un peu.

Contenu

Pour le moment, le jeu propose uniquement 6 circuits (dont Silverstone ou encore Monza) et 17 voitures qui vont de la 500 Abarth à la Pagani Zonda R en passant par quelques voitures préparées ou encore des formules 1. Bref, le contenu est correct pour une bêta. En effet, les développeurs ajoutent du contenu par mise à jour toutes les 2 semaines. Ont ainsi été insérées récemment la Mclaren MP4-12C. Le contenu évoluera donc rapidement à la hausse. De même, les circuits les plus mythiques seront au rendez vous comme Spa-Francorchamp ou encore le Nurburgring (qui sera nommé autrement pour des raisons de licences). [NDLR : Le Nurburgring sera bien présent sous son nom propre mais proposé en DLC ultérieur. Il devrait être le premier circuit à utilisé une toute nouvelle technique de numérisation ultra-réaliste]

Le contenu peut paraître bien chiche mais n'oublions pas qu'il s'agit d'une bêta! 
De plus, les développeurs s'appuient beaucoup sur la communauté des joueurs pour faire évoluer leur jeu dans le bon sens. Entre chaque mise à jour, l'équipe interroge les joueurs sur les voitures qu'ils aimeraient voir dans le jeu. On sait par exemple qu'arriveront bientôt des Audi, Aston Martin ou encore des Nissan. Une certaine idée du développement de jeux, celui de la recherche du meilleur jeu et non du meilleur profit, que semblent avoir oublier les grands studios de développement, en particulier Turn 10 et Polyphony Digital...

Conduite, sensations et simulation

Aller, fini de jouer avec vos nerfs, voilà le plus important : La conduite. J'ai rarement vu un jeu aussi complet sur ce point. Sans aller jusqu'à massacrer la conduite automobile comme un Need For Speed, le jeu peut convenir à tous les types de public. Il est en effet possible de TOUT paramétrer, jusqu'à l'embrayage, la course de l'accélérateur, la boîte de vitesse etc... Il existe 3 modes de réalismes: Gamer, Racer et Pro (sans aucune aide). En plus de ces modes, on peut également faire sa propre soupe de réglages. Certains jeux, à l'image des titres de simulation sur consoles, avaient déjà démocratiser la simulation automobile en la rendant plus accessibles aux néophytes mais avaient perdus leur âme de simulation pure, sacrifiant le réalisme sur l'autel de la popularité. A l'inverse, des jeux comme RFactor sont très élitistes et n'acceptent aucune erreur. Ce jeu fait la synthèse de ces types de gameplay en proposant de créer soi même sa difficulté et ses conditions de conduite. Impressionnant.

Il faut ajouter à cela que le jeu est bien entendu jouable avec un volant, mais également parfaitement compatible avec une manette. Là où les jeux pure simulation rejettent généralement ce contrôleur, Assetto Corsa le rend intuitif, voire même utile. Si jouer avec un volant sera toujours bien plus réaliste et donnera plus de sensation, le père de famille qui veut juste s'amuser à faire quelques tours de circuits pourra également prendre part à la fête. 

CONCLUSION : 17/20 à confirmer. 

2014 devrait être l'année d'un sacré changement dans le milieu de la simulation automobile. Assetto Corsa devrait ouvrir le bal en début d'année, mais il se fera suivre par un autre jeu qui s'annonce excellent : Project Cars. La guerre est donc ouverte. 

Cet Early Access n'est pas exempt de défauts. Au premier plan, on retrouve un contenu un peu chiche. L'IA n'est pas encore opérationnelle et ne sera incluse que plus tard dans le jeu, tout comme le Online. Le jeu n'est donc clairement pas fini. Malgré tout, on peut déjà bien s'amuser à chatouiller les chronos sur les circuits ouverts. De plus, les développeurs ont inclus récemment quelques événements temporaires comme des défis Drift ou endurance. Le jeu n'est pas encore parfait, mais s'avère très prometteur.

Assetto Corsa a, au fil du développement, créé un intérêt grandissant de la communauté. Aujourd'hui, elle est très étendue alors que le jeu n'est même pas encore sorti ! 

En l'état, le jeu ne vaut pas encore ses 35 €. Mais lorsque l'on compare ce prix à Gran Turismo 6 ou encore Forza 5, tous les 2 à 70 € avec un contenu à peine plus intéressant et avec une politique de DLC à vomir, ces 35 € sont finalement assez raisonnables, pour une qualité bien supérieure à ces deux titres! Très encourageant, il s'agira de voir, lors de la sortie du jeu, si ce qui était prometteur est devenu un grand jeu et s'il mérite vraiment cette note de 17/20. 

mardi 10 décembre 2013

[TEST PC] - GRID 2


Chers lecteurs, nous nous intéressons aujourd'hui au test de GRID 2. Pourquoi tester ce jeu aujourd'hui? Parce que les quelques productions de simulation ou arcade en matière de course automobile sont complètement hors propos. Forza 5 n'est qu'une bancale reproduction de Forza 4 bourée de DLC, tout comme son homologue Gran Turismo 6 d'ailleurs. De plus, dans l'attente du très attendu project cars (théoriquement sortie en 2014), il y a finalement assez peu de jeux de courses récents sur PC. Mais la communauté de GRID premier du nom a été assez déçu de ce nouvel opus en se demandant ce que Codemasters avait bien pu faire de leur licence favorite.

Graphismes et Son

Les graphismes sont très bons sur PC comme sur consoles. Si le PC a bien entendu une longueur d'avance (effets de lumières bien plus réalistes, textures plus fines), la version console saura satisfaire les attentes des joueurs consoles.

Les graphismes sont très beaux et réalistes, comme ceux de GRID 1 l'étaient en son temps
Le titre est très bien optimisé sur PC et utilise enfin les capacités de nos machines. Sur consoles, on note quelques microfreezes un peu agaçants, mais le tout est très jouable. Codemasters, comme à son habitude, démontre qu'il sait coder un jeu à la perfection. 

Quant au son des véhicules, on ne peut pas dire qu'il soit mauvais, mais une sensation de "cheap" se dégage des sons moteurs. Ce n'est clairement pas réaliste, même si la montée en régime est assez grisante.

Gameplay

Que de choses à dire dans cette rubrique. Si les graphismes sont incontestablement beaux, la conduite voit s'opposer 2 camps. D'un côté certains aficionados de GRID 1 juge la conduite trop typée arcade par rapport au précédent opus, de l'autre certains juge la conduite correcte. Toutefois, tous peuvent s'accorder pour dire que la sensation de conduite n'est pas du tout la même que son prédécesseur. Pour autant, il faut distinguer la conduite à la manette et la conduite au volant.

A la manette, le jeu se rapproche trop de l'arcade. On a l'impression de s'être trompé de jeu et que l'on a malencontreusement cliqué sur Need For Speed, mais sans toutefois aller jusqu'à un tel extrême. La voiture a tendance à beaucoup déraper. Grisant lorsque l'on a l'habitude, mais très rageant pour le nouveau joueur. 

Au volant, on retrouve là encore la tendance à la glisse des voitures, y compris les plus avancées (supercars). Malgré tout, avec un bon volant avec retour de force et avec un peu d'habitude, on commence à vraiment prendre du fun avec ce jeu, malgré quelques sorties de route inattendues. Créant un certain challenge chez le joueur, il se rapproche finalement un peu de la simulation, sans toutefois en être totalement un. Curieux choix de l'éditeur mais qui nous a finalement rappelé le virage pris par la série DIRT

La tendance à la glisse est assez marquée sur GRID 2.
Un mot sur l'IA. Si elle est plutôt correctement paramétrée, on peut regretter qu'elle soit bien trop "lourde". Une petite colision peut vous faire partir en tête à queue. Là encore, il nous semble que cela gâche pas mal l'immersion. 

Mais le summum, l'erreur gigantesque de Codemasters, a été l'annonce du retrait de la vue cockpit. Cette nouvelle a provoqué un grand émoi dans la communauté GRID et même au delà. Codemasters a déclaré que "seuls 5% des joueurs l'utilisaient". Pas de chance, les prétendus 5% se sont rebellés. Comment peut-on prétendre faire un jeu de course, jouable au volant, sans intégrer de vue cockpit? Tout simplement scandaleux. Cette absence est "bouchée" par la présence d'une vue capot qui reste globalement jouable mais qui ne suffit pas à oublier ce coup bas de l'éditeur, qui suffit peut-être à expliquer le succès mitigé du titre. 

Campagne Solo

Les circuits sont variés, quoi qu'on en dise. S'il est vrai que l'absence de circuits célèbres comme Spa Francorchamps, du circuit de la sarthe ou encore du Nurburgring est dommage, d'autres circuits GP et urbains se chargent d'assurer la conduite. Les circuits ne sont pas mauvais, quoi qu'un peu répétitifs à la longue. 

En revanche, la popularité est arrivée devant l'argent dans GRID 2. Ne vous attendez pas à gérer les fonds de votre écurie de course, le temps de GRID 1 est révolu. Désormais, il vous faudra gagner des fans pour assurer votre pérennité dans le milieu. Toute la campagne solo tournera donc autour des réseaux sociaux. Ce système est complètement idiot, dépourvu de tout but dans le jeu et ne vous servira qu'à aller plus loin dans le jeu. Si les voitures jouables sont en nombre, il vous faudra les débloquer et non plus les acheter. Là encore, dommage pour l'immersion, même si certains détestaient ce volet dans le précédent épisode. 

Obtenir des fans supplémentaires : Voilà votre seul but dans la campagne solo
Nuançons toutefois le propos en disant que ce n'est évidemment pas le but principal d'avoir un scénario en béton armé pour un jeu de course. C'est simplement dommage pour un jeu qui se veut la suite logique de GRID 1, tellement mieux sur ce point. Enchaîner les courses sans véritable but peut en dégoûter certains.

Multijoueur

GRID 2 n'avait pas la prétention de faire un multijoueur extraordinaire. On a alors envie de dire un mot : Heureusement! Le multi est non seulement buggué, mais en plus les menus sont d'une complexité. Pas de tri par catégorie, pas de tri selon le classement etc... De plus, la triche (virage coupés etc) n'est que peu sanctionnée alors que dans le solo c'est tout l'inverse! Nous n'avons pas tenus plus d'une demi heure sur ce multi buggué où les joueurs préfèrent jouer aux autotamponeuses que d'essayer de piloter. Bref, une catastrophe. Heureusement que ce n'est pas le point central du jeu. 

Notons ici une fonctionnalité qui nous a fait chaud au coeur : Le split-screen! Et oui, il est possible de jouer en écran scindée, y compris sur la version PC. Au moins un pan du multijoueur est correct!

CONCLUSION : 13/20

Difficile de donner une note objective à ce jeu. Entre des graphismes exceptionnels et une absence de vue cockpit qui suffirait à mettre en dessous de la moyenne, il a fallu arbitrer. Malgré ses défauts, GRID 2 offre du fun pour une durée de vie solo infinie. Le multijoueur n'étant pas la tasse de thé de cet opus, nous avons choisi de ne pas pénaliser le jeu par sa faute. De plus, la présence de split screen est pour nous un véritable plus dans un tel jeu. Il permettra de montrer à ses amis quelle technicité il faut pour jouer à ce jeu. A mi-chemin entre l'arcade et la simulation, rien ne peut vraiment le définir. C'est d'ailleurs peut-être pour cela qu'il déchaîne autant les critiques. Cependant, on ne peut pas dire que c'est un mauvais jeu. Pour un joueur n'ayant pas joué à GRID 1, ce jeu méritera un 16/17. A l'inverse, celui qui y aura joué ne mettra pas plus de 9/10. En effet, si on analyse ce jeu indépendamment du reste, il reste un bon jeu de course, beau et bien pensé. 

lundi 9 décembre 2013

[COUP DE GUEULE] - Call of énième du nom.

Pas loin de 5 ans après le premier Call of Duty qui s'attaquait à la guerre moderne (Modern Warfare), après nous avoir gentiment bassiné avec la 2nd GM, Activision répête le même schéma avec sa série qui devrait s'intituler "Call of Duty 34 je tire sur la corde". Pourquoi ce coup de gueule ? Cet éclat de colère ? Tout simplement parce qu'on en a marre qu'on (Activision entre autre) prenne les joueurs pour des pigeons.


Chaque année, pas loin de deux mois avant l'arrivé de Papa noël, c'est toujours la même histoire qui se répété dans l'étale de nos magasins de jeux video : l'arrivée d'un énième épisode de la célèbre franchise des Call of Duty (entre autre). Certains viennent acheter avec hâte la nouvelle suite, tandis que d'autres (qui commencent à être nombreux) crient scandale. Pourquoi ? La raison ne tient pas seulement au manque d'audace chez Activision, mais plutôt à la politique économique "de merde" qui gouverne notre monde des jeux video à l'heure actuelle. Les studios ne cessent de tirer sur la corde de leur franchise bien aimée, promise à un avenir rayonnant à la tête des chartes de ventes de jeux vidéo. Du coup, pour parler crûment, "on ne s'emmerde plus à inventer de nouvelles histoires". Seulement, à 70€, acheter la même dose d'action chaque année revient cher au porte-monnaie. Surtout vu la durée des titres (oscillant entre 4 à 5h), autant acheter une canette énergisante. Pour les mêmes effets d'une durée similaire, ça vous coûtera bien moins cher.



vendredi 6 décembre 2013

[TEST PC - PS3 - 360] - Need For Speed Rivals


3 ans après Need For Speed : Hot Pursuit, EA reprend une recette à succès avec l'alternance Police/Pilote. Autant dire que l'attente de ce titre était forte, d'autant que c'est le premier épisode de la saga qui sortira aussi sur les consoles Next-Gen. Est-il à la hauteur des espérances des fans de la série?


Graphismes et Bande-son

Le point fort de ce titre. On sent que cet épisode a été développé pour mettre en avant les produits de EA sur la Next-Gen. Les grosses cylindrées habituelles du titres sont très bien modélisées et l'environnement en monde ouvert est sans doute le plus beau de la série. La bande-son est également très bonne, comme à l'accoutumée. 

Le nouveau moteur EA Frosbite 3 est intéressant ! Cependant, le réel changement n'est pas encore pour maintenant !

Gameplay

Disons les choses comme elles sont : c'est une catastrophe. L'impression de vitesse est quasiment nulle et la conduite est devenue complètement irréaliste. Bien sur, un NFS n'est pas une simulation, mais on attends au minimum des animations réalistes ou un type de gameplay qui donne l'impression d'une réelle conduite hollywoodienne. Ici, ce n'est pas du tout le cas. A titre de comparaison, le pilotage d'une voiture téléguidée sera plus jouissif. Alors que le Most Wanted de 2013 était plutôt réussi à ce niveau, même s'il n'était pas exempt de défauts, ce Rivals est tout juste banal et sans saveur. 


Il n'y a guère qu'une chose qui soit plutôt prometteuse, mais encore trop faible, c'est le monde ouvert en Ligne. On peut ainsi courir contre nos amis sur certaines courses. Mais là encore, dommage que l'on ne puisse être que 6 joueurs sur la map pourtant d'une bonne taille... Et le must : On est littéralement OBLIGE de jouer en ligne. On ne peut pas simplement se promener seul sur la map! Un comble pour un jeu qui se veut solo... EA vient d'inventer le MMO solo! 

Scénario

Les fans attendaient le retour du scénario partagé entre Police et Pilotes. C'est en effet le cas. Mais les courses s’enchaînent sans réel but. Les rares cinématiques sont très longues et sans intérêt. Il faut ajouter ce fameux tutoriel qui fait tant rager sur les forums. En effet, le jeu commence sur un tutoriel d'une longueur et d'une inutilité que je n'avais personnellement jamais vu! De plus, ce tutoriel est impossible à passer. De quoi déjà énerver sacrément le joueur! 

Le clou du spectacle : Le blocage à 30 FPS de la version PC

Attention, sujet brûlant! Voilà qu'en plus de nous produire un véritable navet qui vient gâcher le renouveau de la série, EA vient limiter à 30 FPS la version PC. Pourquoi? Si EA n'a jamais communiqué sur le sujet, on se doute que c'est pour pousser les joueurs à acheter les versions consoles Next-Gen. Un véritable scandale quand on sait qu'une configuration gamer de base ferait largement tourner le jeu à 60 FPS au moins! 

Si la chasse aux FPS est, il est vrai, un peu futile sur des jeux d'aventure ou des jeux où le rythme n'est pas nécessairement un prérequis, cela peut s'avérer particulièrement agaçant sur un jeu de course qui se doit d'avoir une fluidité à toute épreuve. 

CONCLUSION : 6/20

Avant tout, oui, la note est très basse. C'est vrai. Cependant, vu le budget dont dispose EA pour réaliser un NFS et vu les recettes qu'un tel jeu fait, cet épisode est scandaleux. EA s'est fichu de ses joueurs et l'on peut remarquer que ce n'est pas la première fois. C'est clairement une note sanction, mais qui est justifiée au vue du peu d'innovations et de la régression par rapport à Most Wanted.

Cet épisode n'est pas à la hauteur de son prédécesseur NFS Hot Pursuit. Les graphismes ne font malheureusement pas un bon jeu et EA a tendance à le penser comme on le voit dans de nombreux jeux récents. La maniabilité est véritablement ridicule et même pas digne d'un Mario Kart. Le scénario est complètement bancale et le switch entre Police et Pilote devient le seul intérêt du solo qui ne m'as pris que quelques heures à finir (mais après tout, c'est bien assez sur ce jeu...). Seul le multijoueur parvient à remonter la note pour éviter le désastre d'une note calamiteuse et encore... Mais on a quand même le sentiment que ce système d'open world multijoueur, qui part pourtant d'une bonne idée, n'est pas réellement au point et et surtout imposé. Un jeu à ne surtout pas acheter neuf. Tout juste les grands fans pourront attendre la chute inévitable des prix de ce titre en occasion... 

[TEST - PC] Chivalry : Médieval Warfare


Si vous aussi vous en avez marre des jeux trop modernes, trop assistés, trop explosifs, trop remplis d'idiots qui tirent à vue. Si vous aussi vous avez envie de dire aux développeurs de FPS bien connus comment coder un jeu et qu'on ne vend pas un jeu en kit, venez vous défouler sur Chivalry! Pour une poignée d'euros même pas égale à la moitié d'un DLC de Battlefield, vous entrerez dans l'arène.

Graphismes

Ne vous attendez pas à du Battlefield 4, les graphismes ne sont pas le point majeur du jeu. Même en graphismes maximum, les textures sont tout justes agréables. Cependant, ce n'est clairement pas ce qui fait l'intérêt du jeu.

Notons que le jeu est toutefois plutôt bien optimisé avec une configuration correcte. Pas besoin ici d'une GTX Titan! Une carte graphique correcte d'il y a 2 ans fera parfaitement tourner le jeu!

Gameplay

Point de M16 ou de grenades ici, ce qui va compter, ce sont les capacités personnelles du joueur. Les développeurs ont d'ailleurs affirmés avoir voulu que toutes les armes, même celles débloquées par la suite, soient sur un pied d'égalité. Si certaines auront plus d'allonge, elles seront moins rapides par exemple.

Un tel jeu peut paraître facile à prendre en main. Ce n'est pourtant pas le cas. De nombreuses touches de la souris ou du clavier sont à retenir et bien souvent, dans le feu de l'action, on commence par appuyer uniquement sur le bouton gauche de la souris qui effectue une attaque simple. Le jeu est véritablement complexe. Il faut esquiver au bon moment, frapper avec l'attaque adéquate, détruire la défense d'un ennemi tout en faisant attention à la barre d'endurance qui diminue rapidement et à la barre de vie qui ne remonte pas une fois blessé. Vous l'aurez compris, un néophyte mettra un moment avant de comprendre toutes les touches et leur utilisation pratique.

Mais un joueur habitué des FPS ou des jeux vidéos en règle générale, public clairement visé par ce jeu, pourra vraiment passer un moment épique. La complexité du jeu existe mais pour une bonne raison : Le réalisme extrême. Loin des frags insensés dans les FPS modernes, vous mourrez en quelques coups dans Chivalry, vous devrez composer avec une endurance fuyante, une parade qui ne fonctionnera que si vous faites vraiment face à votre adversaire. Si vous vous retrouvez seul contre 3 ennemis, vous serez normalement incapables de vous en sortir... sauf erreurs de vos adversaires.

Le gameplay paraît simple, mais le skill personnel est indispensable pour survivre plus de 2 combats!
Ce joli tableau est encore complété par la variété des styles et modes de jeux. 4 classes sont proposées et au sein des classes plusieurs armes peuvent complètement changer le style de la classe. On pourra par exemple choisir un Conquérant avec une épée ou une vouge avec une allonge bien plus grande mais une cadence très lente. De même, de nombreux modes de jeux soit en équipe, soit en mêlée générale ou encore en duel viennent changer l'expérience de jeu. Si vous êtes du genre bourrin, la mêlée générale sera une véritable boucherie de chaque instant. Si vous êtes plus stratégique, l'objectif en équipe sera plus adaptée.

Il existe de nombreux modes de jeux totalement différents les uns des autres entre le Duel et l'Objectif en Equipe

Bref, la variété du jeu et son gameplay ultra réaliste nous a vraiment conquis. La Rédaction a d'ailleurs essayé ensemble le jeu en équipe, ce qui renforce encore le plaisir procuré par ce jeu!

L'ombre sous l'armure

Ce jeu était parti pour un sans faute. Car sous ses airs de petit jeu indépendant sur Steam, il a réussi à procurer un plaisir supérieur aux gros blockbusters des grandes firmes de jeux vidéos sans pour autant sacrifier une atmosphère graphique non pas éblouissante mais suffisante pour l'immersion. La différence est d'autant plus forte que ce jeu se trouve entre 5 € et 10 € selon les offres Steam alors que le dernier Battlefield est impossible à trouver à moins de 45 €. 

Mais plus on commençait à maîtriser le jeu, et plus on se disait que quelque chose n'allait pas. En vérité, quand on se penche sur le haut du tableau de score, on se rend compte que sur bon nombre de parties certains "joueurs" se retrouvent avec des scores improbables comme 225 morts sans jamais mourir lui-même. Notre record est tout de même monté à 870 morts pour aucune mort personnelle! Vous l'aurez compris, la triche est présente sur ce jeu. En toute honnêteté, cela ne ruine pas autant l'expérience de jeu que sur un FPS classique du fait du nécessaire contact avec son ennemi. De plus, c'est souvent plus des aides que des "bots". 

CONCLUSION : 18/20

Comparons ce qui est comparable. Ce jeu à 5 € apporte autant de fun et de plaisir de jouer qu'un FPS multijoueur star du moment. On peut lui reprocher de nombreuses faiblesses comme les graphismes limites, l'absence de solo, l'absence de configuration avancée des parties ou encore la simplicité du scénario de fond. Mais il faut voir que ce jeu n'a pas la prétention de faire aussi bien que les jeux dits "AAA". La Rédaction a vraiment apprécié le réalisme poussé qui certes nous rend fragile, moins endurant etc... mais qui renoue avec la réalité des batailles là où ses rares concurrents donnent une résistance surhumaine. 

Chivalry : Total War offre du fun, du réalisme, du plaisir de jeu et un gameplay intéressant pour un prix très modique. Malgré ses quelques défauts, il mérite une note élevée si l'on tient compte d'un rapport qualité-prix imbattable. Typiquement le genre de jeu où l'on peut faire une partie en revenant du boulot sans que l'on doive se mettre devant l'ordinateur pendant au moins 1 heure. On applaudit. 

jeudi 5 décembre 2013

[TEST PC] - Rome II : Total War


Presque 10 ans après le premier épisode de Rome : Total War, The Créative Assembly revient sur l'époque romaine, que les fans de la série affectionnaient particulièrement. Mais le risque avec ces retours sur de très bons jeux, c'est que s'il n'est pas parfait, les critiques seront encore plus virulentes. Alors qu'en est-il de cet épisode Total War? Meilleur jeu de stratégie 2013 ou Massacre d'une licence?

Il est rare qu'un Total War déçoive, hormis peut-être les goûts plus ou moins prononcés pour certaines époques. On va le voir, cet épisode a toutefois extrêmement partagé la communauté, dont certains attendaient mieux, mais d'autres l'ont littéralement porté aux nues.

Interface de gestion

C'est bien évidemment l’événement central d'un jeu de stratégie. La maniabilité des Total War a ses détracteurs, mais a au moins le mérite de rester stable dans le temps tout en évoluant peu à peu. Pour ma part, je la trouve adaptée, mais j'estime aussi qu'elle devient de plus en plus remplie, au point que les néophytes s'y perdent assez rapidement. Dommage pour un jeu de stratégie à visée grand public. 

Une fois habitué à l'interface, le joueur pourra constater l'ampleur des possibilités offertes. Mais parlons de la principale nouveauté qui a tant fait débat au sein de la forte communauté : le système de Régions

Il est très intéressant à bien des égards. D'abord, il permet de centraliser les constructions, l'agriculture etc... De plus, il permet d'avoir des conflits intéressants à résoudre entre des différences de culture entre telle ou telle ville de la région. Toutefois, il faut noter que ce système est prédéfini et imposé. Comprenez par là que le joueur ne peut choisir ce qui sera inclus dans chaque région. Il semble que ce choix ait été fait dans le but de simplifier la navigation et la compréhension pour les néophytes.

L'interface de gestion est un peu complexe pour les néophytes

Combats

Inutile de revenir sur les combats qui restent classiques dans les Total War. Ces batailles épiques sont également épaulées par quelques nouveautés sympathiques dont l'une qui m'a vraiment enchanté : La possibilité de contrôler des bâteaux lors des sièges. Cela offre un peu de renouveau dans un gameplay qui a finalement peu évolué au fil des épisodes. 

La possibilité d'attaquer un fort avec des bateaux apporte un plus indéniable dans la variation de styles de jeu!
A noter que le mode multijoueur reprend un système de batailles classées par joueurs. S'il n'est pas mauvais en soi, il est à regretter que les quelques bugs et chutes de FPS viennent gâcher l'ensemble.

Graphismes et performances

Sur une bonne configuration, le jeu est vraiment beau. De plus, on peut vraiment zoomer durant les combats et les animations sont très réussies. En campagne solo, le jeu ne souffre que de quelques chutes de framerate lorsque l'on zoome jusqu'au sol et que les guerriers s’écharpent joyeusement. Le tout est toutefois très fluide et il n'y a aucun gros reproche à formuler. Assez rare pour être souligné. 

Mais en multijoueur, c'est un peu plus compliqué. Sans qu'on ne sache dire pourquoi, les FPS tombent souvent à 4 ou 5 FPS alors que l'ensemble tournait autour des 80 FPS. 

Il faut avouer que les graphismes sont plutôt bons! Dommage que 


CONCLUSION : 15/20

Les amateurs des Total War seront satisfaits mais il faut reconnaître qu'il y a peu de nouveautés. La maniabilité est toujours aussi bonne, les graphismes sont tout à fait corrects. On sent bien que la série a atteint un certain degré de continuité. Le risque est peut-être toutefois de lasser les joueurs de la série qui ne propose plus aujourd'hui comme seul changement qu'une nouvelle époque à chaque épisode. 

dimanche 1 décembre 2013

[NEWS] - Faut-il se ruer dès maintenant sur la PS4 ou la One?

Salut à tous,

Aujourd'hui, il est temps de comparer les consoles next-gen. Mais le problème avec les consoles Sony et Microsoft, c'est que la plupart des sites ont pris partie pour l'une ou l'autre des consoles. Mais heureusement, sur JVH, on aime toutes les formes de jeux vidéos, qu'elles soient sur n'importe quelle console ou PC! Nous allons donc tenter de vous délivrer une vraie information, impartiale et complète.

Design et mensurations pas franchement de rêve

Soyons clairs, c'est le point noir de la Xbox One avec son design que beaucoup qualifient de "Freebox". Malgré tout, on ne peut pas dire qu'elle soit complètement moche. Car sous l'espèce de box que nous délivre Microsoft, il y a tout de même une logique. La 360 avait clairement subi de plein fouet l'abus de miniaturisation et chauffait beaucoup, arrivant même à des pannes bien connues des possesseurs de Xbox. Heureusement, le problème s'était arrangé avec les Xbox Slim mais cela a marqué l'image de la console. Ici, retenant la leçon, la Xbox One semble bien aérée.

La PS4 fait un peu plus dans le design. Cependant, ce n'est pas non plus franchement génial. Si elle semble plus jolie à regarder, c'est surtout en raison de l'inclinaison de la face avant. Passé ce détail, la PS4 est tout aussi moche que la One. Un point sur lequel, on l'espère, les prochaines évolutions de ces consoles évolueront. 

Les deux consoles ne sont pas extraordinaire niveau design. Léger avantage de la PS4 pour sa taille plus compacte.

Même en épaisseur, MS a voulu faire un modèle XXL pour favoriser l'aération, au détriment de l'esthétique.
Nuançons toutefois un peu le propos. Si les tailles des consoles font peur, et si leur esthétique a de quoi faire fuir votre chien, il faut aussi se dire qu'il est rare d'exposer sa console. Elles sauront sans problème s'intégrer à un intérieur correctement agencé. Toutefois, pour la One, il faudra commencer à prendre les mesures pour les meubles les plus étroits.

L'esthétique étant affaire de goût, nous ne désignerons pas de vainqueur sur ce point qui nous semble de toute façon accessoire à l'achat.

Manettes

Sur PS3/360, de nombreux joueurs s'accordaient pour dire que le pad 360 était bien meilleur que la DualShock 3, manette de la PS3. En effet, même les grands fans de la PS3 ne pourront nier que cette manette était entachée de nombreux défauts dont, en vrac, les gâchettes L2-R2 glissantes, les sticks bombés, une longueur de mains trop petite. Qu'en est-il pour cette 8e génération de consoles?

La Dualshock 4 a clairement fait l'objet d'importants changements, en grande partie dus aux critiques des joueurs sur la précédente. Pour l'avoir eu dans les mains, je l'ai très bien prise en main. Les sticks sont beaucoup plus confortables que précédemment et les gâchettes sont enfin inversées et ne glissent plus. Sony a également fait un gros travail d'ergonomie en rallongeant les parties "paumes" pour qu'elle devienne plus agréable. Le revêtement arrière est granuleux pour faciliter la prise en main et éviter la transpiration sur la manette qui existait sur les deux pads des anciennes manettes.

La Dualshock 4 est beaucoup mieux que la précédente. De nombreux défauts ont été corrigés à l'image des sticks directionnels très confortables et précis ou du revêtement arrière en "gomme".

Le nouveau pad Xbox One est quant à lui tout aussi confortable que le pad 360. Toutefois, il faut avouer que le réglage des sticks directionnels est assez curieux. Ils sont en effet plus petits et surtout beaucoup plus souples à l'usage que ceux de la 360. Dommage quand on sait que la manette 360 était particulièrement précise dans les FPS notamment. Dommage également pour les fans, car ils seront surpris de la taille assez déroutante des sticks. 

Il faut également noter une innovation marquante sur le pad Xbox One : La vibration des gachettes. On nous a vendu cette fonctionnalité comme une avancée majeure. En toute honnêteté, c'est très amusant sur Forza, mais assez peu utile. Surtout, plusieurs joueurs, dont moi-même, ont eu des fourmis dans les doigts après une utilisation prolongée.

La manette Xbox One est toujours très confortable. Si certains la trouvent plus cheap, elle nous a semblé plutôt bien finie. La vibration dans les gâchettes en revanche ne nous a pas vraiment convaincu.

On peut dire que les deux manettes s'inscrivent dans la continuité des précédentes, sans innovation véritablement marquante. Les joueurs classiques apprécieront le confort du pad One et la précision de la Dualshock 4. Sony a enfin rattrapé son retard sur Microsoft en terme de confort de jeu. Désormais, le choix de l'une ou de l'autre dépendra vraiment des préférences de chacun. 

Interface bien différentes

En effet, ceux qui veulent à tout prix les mettre sur un pied d'égalité ont tout à fait tort. Ces consoles ne visent clairement pas le même public. La One vise un public moins orientée hardcore gaming. J'entends déjà les critiques venir mais rassurez vous, l'explication est simple : Microsoft a entendu faire de sa One le centre d'un salon multimédia. On pourra ainsi regarder sa TV tout en jouant, ou encore appeler un ami pour faire une partie ensemble sur Forza. 

A l'inverse, la PS4 ne possède pas ces fonctionnalités inédites. Elle propose une interface épurée, finalement proche de la PS3 mais avec un peu de modernité ajoutée.

En revanche, un choix qui nous fait vraiment, mais alors vraiment sortir de nos gonds, ce sont toutes ces fonctionnalités sociales. Sur PC, de nombreuses fois les éditeurs ont tentés des fonctionnalités sociales dont personne ne veut. Voilà que les consoles s'y mettent et on nous les vantent comme révolutionnaires. NON! Un joueur n'a rien à faire que ses succès se retrouve sur les réseaux sociaux. La seule vraie option disponible qui peut, dans de rares cas, être intéressante, c'est le streaming. On pourra streamer sa partie sur un site dédié pour que tout le monde voir le jeu en live. Sauf qu'avec ces fonctionnalités, tout le monde va se mettre à streamer ses parties à tout bout de champ et finalement, on va se retrouver avec des videos in game partout. Il y a sans doute un public pour ce genre de fonctionnalités, mais à la rédaction, nous en sommes très loin. 

L'un des grand avantages de la Xbox One sur la PS4, c'est l’interconnexion avec l'univers Windows. Un très grand nombre de foyers ont un ordinateur Windows. La grande mode chez Microsoft est de tout rassembler sous la bannière de Windows 8. Il est évident que l'utilisateur ne sera pas perdu en passant de son ordinateur à sa tablette puis à sa Xbox One. De plus, la Xbox One bénéficie des services Microsoft comme Skydrive ou Skype. Il faut également reconnaître que, de ce que l'on en a déjà vu (donc en attente d'un test plus
complet!) l'interface est bien finie, et que les fonctionnalités de la One sont innovantes et sympathiques.

L'interface Xbox One dispose de 3 OS qui fonctionnent ensemble. Le tout est plutôt réussi, mais pas exempt de bugs malheureusement...
Malheureusement, cette impression de qualité et de légèreté est entamée par la lourdeur du système qui, en plus d'affecter les performances générales de la console, est d'après les retours plutôt bugué. Toutefois, les consoles sont toutes jeunes et devraient rapidement s'améliorer sur ce point et sur d'autres.

Un autre point d'amélioration sera également la reconnaissance vocale annoncée en grandes pompes par Microsoft comme une révolution dans le salon. En réalité, en tout cas en français, Kinect réagit vite... quand il comprend. Il faut en effet prononcer des commandes préconçues et souvent les répéter. Cela n'est pas franchement agréable et concourt au sentiment d'une console pas terminée. Là encore, on espère que la reconnaissance sera mieux gérée si Microsoft veut garder son avantage de tout en un novateur.

La PS4 n'est pas en reste niveau bugs. La sortie aux USA a été l'occasion de constater quelques ralentissements dus certainement à la jeunesse du système. L'essai que la rédaction a pu faire de l'interface nous a clairement déçu. Non pas que l'interface soit spécialement mauvaise, mais elle n'apporte rien au joueur sauf peut-être de la confusion. Là où le système Xbox One était déjà bien rempli, le système PS4 paraît encore plus fouilli. Alors que Sony souhaitait a priori conserver l'aspect assez aérien du système PS3, nous l'avons trouvé bien moins clair que le précédent, malgré des efforts graphiques indéniables. La faute peut-être, encore une fois, aux fonctionnalités sociales nombreuses qui prennent beaucoup de place sur cette nouvelle génération.

L'interface PS4 est un peu moins intuitive que l'interface Xbox One. On a parfois du mal à faire ce que l'on veut. 
Surtout, le gros inconvénient de la PS4, c'est justement qu'elle n'a pas cette interconnexion à proposer. Toutefois, une autre interactivité a été très remarquée et semble plutôt bien fonctionner : le remote play. Il s'agit non seulement d'utiliser sa PS Vita comme une manette, ce que l'on avait déjà dans une moindre mesure avec la PSP et la PS3. Mais la vraie nouveauté interviendra début 2014, avec le streaming de jeux depuis n'importe où depuis la Vita. En effet, cette dernière sera capable d'allumer à distance votre PS4 et de mettre en route un jeu pour ensuite transférer le signal vidéo par Wifi. Si l'on se doute bien qu'il faudra une sacré connexion internet, cette fonctionnalité peut avoir de l'intérêt (et je ne dis pas ça que parce que ça permettrait de jouer aux toilettes!!). Xbox a une fonctionnalité similaire avec Smartglass, mais qui est incapable de streamer des jeux en l'état actuel.

Enfin, un dernier mot sur l'interface de ces consoles. De nombreuses fonctionnalités ne seront pas implémentées dès le lancement et un bon nombre d'entre elles viendront début/courant 2014 comme la location de jeux à la demande ou encore le streaming de jeux sur serveur distant, voire même certaines fonctionnalités liées au streaming. Cela renforce l'impression d'acheter une console encore en développement et qui n'est pas finie.

Performances pures

La next-gen, très attendue, est finalement très décevante

Ici, parlons techniques mais pas trop. Les configurations sont très proches (même carte graphique, quasiment même processeur etc...). La grosse différence réside dans la mémoire flash qui sur la One est en DDR3 et en GDDR5 sur la PS4. Cette dernière norme, encore peu répendue, est théoriquement beaucoup plus rapide que la DDR3 et offre un surplus de puissance à la PS4. Nous n'allons pas reprendre les comparatifs techniques poussés qui ne servent à rien et que les autres sites savent très bien faire pour alimenter la guéguerre des consoles. 

Simplement, un autre élément est à prendre en compte sur la Xbox One et qui pour nous est beaucoup plus importante que le simple décalage de mémoire et que chacun pourra comprendre. Si le concept de tout en un de Microsoft est une grosse différence par rapport à la console de Sony, c'est aussi son principal défaut. Assumer un multi-taches efficace avec la prise en charge de la TV etc... prend énormément sur les performances de la machine. Ainsi, MS a choisi d'intégrer 3 OS qui fonctionnent en parallèle et qui assurent cette cohérence. Cela prend nécessairement de la mémoire flash, mais aussi tape un peu plus sur le processeur. 

La technique est très théorique et on a vu que le surplus de puissance de la PS3 n'a pas été déterminant sur la 360. Pourtant, la différence sur cette génération semble être plus marquée. De nombreux éditeurs ont annoncés que leurs jeux sortiraient en 1080p sur PS4 mais seulement en 720p ou sur Xbox One. Cette différence pourrait toutefois bientôt être presque effacée grace à un autre artifice : Le cloud. La Xbox One semble beaucoup miser sur le cloud pour délester la console de nombreux calculs. Cela explique pourquoi Forza a un rendu impressionnant alors que d'autres jeux sont en 720p. Le dernier Forza utilise les calculs distants via le cloud (ainsi que d'autres fonctionnalités liées). La PS4 devrait avoir un service similaire, mais on ne sait pas encore s'il sera à la hauteur. La guerre des performances commençait donc avec un avantage PS4, mais il n'est pas certain que cet avantage sera aussi fort qu'on ne le pense.

De plus, cette différence de performance semble justifiée par la stratégie des deux entreprises. Sony vise un public clairement orienté hardcore gamers (même si le line-up de lancement est très décevant) alors que la One vise un public qui ne joue qu'occasionnellement. Bien entendu, il y aura des gamers et des casu sur les deux consoles, mais la philosophie de fond de ces consoles n'est pas du tout la même. 

Notons enfin que ces deux architectures sont très proches d'un PC. Le développement devrait donc être plus facile et moins long que sur les anciennes consoles. Cependant, il est clair que beaucoup de gamers se demandent alors pourquoi payer ce prix pour avoir finalement un PC. Le seul argument que l'on peut leur répondre, c'est que le seul avantage des consoles est d'avoir un parc homogène. Les développeurs n'ont pas à se contraindre à telle ou telle configuration minimale, ils savent que leur jeu sera joué par la même console partout.

En bref, il est facile de comparer des performances sur le papier, mais il serait temps d'avouer que nous n'en savons rien. A l'heure actuel, le combat semble en faveur de la PS4, légèrement plus puissante. Cependant, ces consoles pourraient nous réserver quelques surprises... En revanche, il y a bien eu des surprises lorsque l'on a vu le line-up de lancement (jeux disponibles à la sortie).

Le line-up de lancement et les prochains mois de next-gen

Encore une fois, les sites et magasines spécialisés sont totalement partiaux. Il est vrai que si l'on compare le line-up de départ, la Xbox One à un énorme avantage. Mais le line-up est une chose, la suite en est une autre tout aussi importante. 

Killzone est vraiment le jeu qui nous a le plus impressionné sur Next-Gen... En même temps, c'est le seul...

Le line-up de la PS4 est plutôt pauvre. Finalement, la seule exclusivité qui vaut vraiment le coup, c'est Killzone. Ce jeu, très réussi au demeurant, est impressionnant et présente bien l'étendue des performances de la PS4. Mais passé ce jeu, c'est le vide complet. Il ne reste que Knack, qui plaira davantage à vos enfants si vous avez des remontées de sadismes ou d'un traumatisme durant l'enfance. Trève de plaisanteries, ce jeu est d'une nullité affligeante. On se demande franchement comment une grande entreprise peut laisser ce jeu représenter sa console phare. Passé ces deux exclusivités, il ne reste plus que les jeux cross-plateformes (sur les deux consoles et PC) qui ne déclenchent généralement pas un achat.

Knack... Un jeu fait pour présenter la procrastination sur PS4

Le line-up de la Xbox One est lui beaucoup plus alléchant. Tout d'abord, le jeu qui a été montré à maintes reprises dans toutes les publicités Xbox : Forza Motorsport 5. Graphiquement, c'est une merveille. On retrouve la beauté et la précision de Forza 4 avec un univers plus "next-gen". On retrouve également les défauts de tous les Forza (lourdeur des voitures, réalisme inégal). Toutefois, il n'a aucun concurrent à l'heure actuel et n'en aura probablement pas rapidement. C'est donc le seul vrai jeu de simulation automobile next-gen à l'heure actuel et pour un moment. De fait, c'est la référence. Pour l'avoir essayé pendant presque une heure, il faut tout de même signaler un important aliasing. On notera également Ryse qui s'annonçait comme un très bon jeu mais qui est finalement un beat them all assez couloir, sans grand intérêt, et Dead Rising 3 qui plaira aux amateurs du genre voulant poutrer du zombie dans son salon sans les salissures qui vont avec.
Forza est très beau graphiquement ! Malheureusement, il n'apporte aucune nouveauté et la différence est vraiment très fine avec Forza 4. De plus, dommage que l'aliasing encore plus présent que sur Forza 4 détruit toute immersion...

Ryse s'annonçait comme un grand jeu du Line-Up. Si graphiquement c'est clairement le plus beau jeu du lancement mais la démonstration a largement pris le pas sur le gameplay. Le jeu n'a strictement aucun intérêt avec une durée de vie entre 4 et 5 heures... 

Mais après le line-up, il faut parler des futures exclusivités annoncées. Sony a annoncé Drive Club, qui devait concurrencer Forza 5, devrait sortir au 1er trimestre 2014 même s'il semble décevoir ceux qui ont pu l'essayer. De même, on devrait avoir un nouvel épisode de la série In Famous. D'autres jeux ont été annoncés pour bien plus tard comme un Uncharted 4 et probablement un The Last Of us 2 (non confirmé). Il est vrai que Microsoft semble pour le moment avoir peu d'exclusivités véritablement intéressante dans l'immédiat, hormis bien sur l'excellent Titanfall. La firme de Redmond a également annoncé un Halo qui devrait sortir fin 2014 s'il n'est pas repoussé. Enfin, on note un jeu prometteur sur Xbox One : Quantum Break.

Pour en terminer avec les jeux du Line-Up de lancement, il est finalement assez faible quoi qu'on en dise. Si la Xbox One a plus d'exclusivités au lancement, peu sont véritablement intéressantes. Pour Sony, c'est la même chose, seul Killzone vaut le coup.

CONCLUSION : L'année de la Wii U ?

Avec un lancement raté et des performances en retrait, la Wii U souffrait avant tout de son manque de jeux. Aujourd'hui, à la veille de la période des fêtes, elle dispose d'arguments très différents des autres consoles!

Pour avoir essayé les deux, aucune des consoles ne fait vraiment rêver. Dans les magasins spécialisés, les vendeurs ont bien voulus nous délivrer quelques informations concernant le profil des acheteurs et des réservateurs des consoles. Selon eux, il n'y a guère que des fans purs et durs de l'une ou l'autre des marques et les enfants/adolescents qui désirent vraiment ces consoles. La majorité des joueurs nous ont délivrés un avis similaire que l'on peut résumer en une phrase : "Trop cher pour un changement ridicule". C'est en effet flagrant. Les graphismes superbes que l'on avait annoncés ne sont pas au rendez-vous et sont même inférieurs aux PC. 

A condition  d'aimer l'univers Nintendo, il est vrai que la Wii U commence à attirer les joueurs. Il est vrai qu'un joueur PC, qui a l'habitude des graphismes ultra réalistes, ne souhaite pas forcément retrouver les mêmes jeux pour la plupart. La Wii U est, à l'heure actuelle, la seule à proposer une expérience de jeu différente d'un PC (et d'une console "next-gen" qui ne sont finalement que des PC avec un OS personnalisé). 

De plus, pour les parents qui iront acheter une console à leur(s) enfant(s), ils constateront que les consoles de Sony et Microsoft sont finalement très chères et avec peu de jeux. A l'inverse, la Wii U se trouve à partir de 250 € et à un prix conseillé de 299 € pour les principaux Bundle du lancement. Nintendo a conservé une très bonne image de jeu sympathique et fun. 

Un mot sur un phénomène révoltant : La disparition du jeu multijoueur local. La Wii U est la seule à conserver le fun d'un jeu entre amis. Au fil des années, on a vu disparaître ce type de jeu qui marchait pourtant bien. Pourquoi? Parce que le multijoueur en ligne est beaucoup plus rentable pour les éditeurs qui tablent sur l'addiction des joueurs à leur jeu. Peu de jeux proposent aujourd'hui du fun en multi local, là où la Wii U propose des titres comme Mario 3D World qui peuvent se jouer à plusieurs en coopération. 

Pour conclure, il semble qu'il est bien trop tôt pour se jeter sur une console next-gen. Les consoles ne sont pour le moment pas complètement fiables, surtout depuis l'affaire des consoles trafiquées chez Foxcomm. Pour Noël, non seulement il est peu probable de trouver une Xbox One ou une PS4 (à un prix correct chez un revendeur bien sur), mais surtout, la Wii U propose une alternative. Il ne faut également pas oublier les PS3 et Xbox 360. Elles proposent un parc de jeux énormes et que l'on n'a quasiment jamais vu. De plus, la différence est, pour l'instant en tout cas, trop peu impressionnante. Le marché de l'occasion sur les anciennes consoles va continuer à être très développer pendant quelques années, et les prix vont s'effondrer. L'achat d'une PS3 ou d'une Xbox 360 se justifie parfaitement, avec des packs très intéressants autour de 250 -300 € avec souvent plusieurs jeux.