Graphismes
Amateurs de l'ultra réalisme, passez votre chemin! Les graphismes de ce jeu sont tout le contraire d'une simulation de survie. Vous incarnerez, au début du jeu, Wilson, un chercheur fou qui a pactisé avec un démon. Très typé, l'atmosphère est étonnamment immersive et très addictive. On peut au moins saluer la volonté de se démarquer et de créer un style graphique bien différent de ce que l'on connaît.
Les graphismes de Don't Starve : On adore ou on déteste ! |
L'interface, pour le moment uniquement en Anglais, est un peu confuse. Il faudra une petite heure de jeu pour la maîtriser. Mais voilà, maîtriser l'interface ne fera pas tout dans ce jeu...
Gameplay
La maniabilité peut dérouter. Il faut cliquer sur chaque interaction que l'on souhaite, jusqu'aux plus inatendues. Le but du jeu est de survivre le plus longtemps possible dans un univers qui vous est hostile. Absolument tout dans ce monde se retournera tôt ou tard contre vous, la nourriture y compris! Voilà peut-être un premier point faible de ce jeu : L'immense frustration de voire mourir son personnage, après des jours (in game) de lutte acharnée pour survivre, après avoir commencé à établir votre campement, par l'attaque de grands cochons contre lesquels vous n'avez aucune chance. En effet, il vous faudra être prudents, car la moindre mort vous fera recommencer votre partie.
On peut également reprocher la répétitivité du jeu qui, malgré son attrait évident, pèche tantôt par sa complexité, tantôt par ses tâches simplistes. Il vous faudra par exemple organiser vos journées pour trouver un nombre précis de ressources. Votre journée sera donc rythmée de minages, de bûcheronnage ou d'attaques d'ennemis. Cette pèche aux ressources peut vite s'avérer lassante pour le joueur.
On pardonne toutefois cette répétitivité par la variété de tâches et d'interactions. Mais autant vous prévenir, vous allez mourir un certain nombre de fois avant de comprendre quoi faire, et quoi s'abstenir de faire. Vous allez devoir mourir pour survivre. Parfois, vous devrez même laisser votre personnage devenir fou pour récupérer un certain type de ressources. Ce jeu joue avec les nerfs du joueur, et pour une fois aussi avec sa réflexion. Mais patience, le salut viendra lorsque vous survivrez assez longtemps pour bâtir votre territoire, l'étendre ou le conserver!
Le jeu est très dur à débuter et joue avec la ténacité du joueur. Mais une fois bien en main, vous pourrez bâtir presqu'un empire! |
On peut enfin noter une bande son un peu terne qui aurait mérité plus d'entrain, surtout lors des récoltes répétitives. On terminera sur le caractère aléatoire des cartes lors des parties. D'une partie à l'autre, la carte change. Cela peut paraître une bonne idée, mais parfois, la carte est particulièrement cruelle, privant le joueur d'une ressource dont il a cruellement besoin et l'obligeant à cavaler pour enfin trouver la ressource dont il a besoin. Cela donne un certain réalisme, mais c'est surtout très rageant!
CONCLUSION : 14/20
Difficile de donner une note cohérente à ce jeu indépendant qui ne correspond pas aux canons actuels. Au vu du prix réduit et de sa durée de vie infinie, le jeu présente de nombreux attraits. On regrettera cependant la répétitivité des tâches quotidiennes et la prise en main assez complexe du jeu. Malgré tout, ce jeu indépendant vous donnera beaucoup de plaisir et d'heures de jeu pour peu que vous lui consacriez un peu de temps.
Pour l'avoir un peu testé, je peux dire que c'est un jeu un peu... Agaçant.
RépondreSupprimerMême s'il m'a attirée par son originalité et ses graphismes burtoniens (le personnage de Wilson est sacrément similaire à un Johnny Depp dans Sweeney Todd), il réveille en moi cette insatisfaction de voir tous ses efforts réduits à néant. Chercher du bois, tester des combinaisons de matériaux pour survivre... Tant de tâches qui sont assez agaçantes pour qui aime les jeux au rythme soutenu. Cependant, il faut noter que c'est un survival qui sort des classiques du genre, et qui nous amène ailleurs.